La rééducation ou l'analyse du comportement

Le comportementaliste canin a été formé à l’étude du comportement canin, cela semble évident quand on le lit, mais c’est bon de le rappeler. Ce comportement va être perçu différemment d’une personne à l’autre. Cela dépend de ses attentes et de sa tolérance face aux attitudes que nos chiens peuvent adopter.
Quand ils deviennent gênants pour soi ou pour l’entourage, c’est là qu’un comportementaliste canin peut intervenir (en fait il faudrait idéalement qu’il intervienne avant que les dits comportements s’établissent mais ce n’est pas toujours le cas).
Une modification comportementale doit toujours être évaluée en premier lieu par un vétérinaire pour vérifier qu’aucune pathologie ne vient interférer et se cache derrière, ce qui ferait échouer la rééducation comportementale.
Dans certains cas, le comportementaliste canin peut collaborer avec un vétérinaire comportementaliste, l’un mettra en place un programme pour agir positivement sur l’attitude du chien tandis que l’autre pourra prescrire certains médicaments s’il le juge nécessaire.
Le rôle du comportementaliste canin sera de comprendre le langage corporel du chien et de proposer un programme adapté afin de mettre en place de nouveaux conditionnements.
Le comportementaliste canin formé aux méthodes positives et bienveillantes le fera par la collaboration entre vous et votre chien, sans faire appel à des techniques douteuses.

Après avoir évalué la piste médicale avec votre vétérinaire traitant pour éliminer une maladie systémique.
Quand vous constatez l’apparition ou l’aggravation de comportements qui vous dérangent, il faut comprendre pourquoi votre chien les produit. En effet ce “comportement gênant” est pour votre chien l’expression d’une communication.
Communication d’un inconfort, d’un mal-être profond, d’une peur, d’une émotion face à laquelle il ne sait pas quoi faire. Il s’agit bien souvent d’une réaction à un environnement de vie inadapté, des besoins essentiels non assouvis ou une situation qui le met en insécurité. Votre chien fait simplement ce qu’il sait faire ou lui paraît le plus adapté pour réagir à la situation et tenter de retrouver un équilibre.
​Quelles sont ces possibles comportements ?
• Vos meubles ou vos objets n’ont pas survécus la dernière fois que vous l’avez laissé seul ?
• Il était propre et ne l’est plus mais vous ne savez pas pourquoi ?
• il est comme une alarme qui ne s’arrête jamais et vous êtes fâché avec vos voisins ?
• vous n’osez plus croiser d’humain ou des chiens en balade car il devient sauvage à leur vue, ou il a déjà tenté de mordre ?
• Il a peur de tout ou de certaines choses ou personnes, il tremble comme une feuille ou se terre derrière vous ?
• lI est agité, monté sur ressorts ?
• Il est toujours dans vos pattes, ne peut pas être séparé de vous quelques secondes même aux toilettes ?
• Il semble tout protéger, ou seulement certains objets ou lieu ?
• Il n’accepte pas d’être touché ou manipulé ?

Le comportement gênant de votre chien a été qualifié de dominant par (au choix) votre voisin, vos amis, votre famille, l’éducateur. Grrrr j’ai envie de vous dire. Aujourd’hui la connaissance du chien nous permet de dire avec certitude que la DOMINANCE inter ou intra-spécifique (c’est à dire entre chiens, ou entre le chien et l’humain) N’EXISTE PAS. Oui je l’écris en majuscules. La vraie dominance a pour but d’assurer l’accès à : la meilleure lignée reproductive pour sauver la descendance de la lignée (le chien n’est pas un cerf…), la nourriture (il ne vit pas à l’état sauvage et n’a pas à chasser pour survivre), la sécurité (il n’a pas à assurer la protection du groupe)
Si votre chien aboie violemment, est très réactif aux humains ou aux congénères, c’est qu’il n’a trouvé que ce moyen de communiquer son état émotionnel. A nous de le comprendre, de l’entendre et de lui proposer des solutions
Consultez cet article très bien fait sur CYNOTOPIA: https://www.cynotopia.fr/hierarchie-chien-dominant. 

Vous constatez que votre chien par moment se jette sur un objet ou un humain sans raison apparente. Vous avez tout juste identifié un agacement au préalable ou une situation perturbante. Mais cela s’arrête là. Vous ne savez pas quoi faire.
Il peut s’agir d’un trop plein d’émotions que votre chien ne sait pas gérer. La seule solution qui s’offre à lui est de décharger cette émotion sur quelque chose (ou quelqu’un). On parle d’agression redirigée qui consiste à utiliser ce qui est le plus proche pour évacuer le trop plein car la cause n’est pas accessible. Le rôle du comportementaliste sera de remonter le fil de l’histoire et d’observer afin de proposer des solutions.

En savoir plus sur l’agression redirigée sur le site de CYNOTOPIA (lien)

Vous ne vous prépariez pas à cette nouvelle. Vous êtes un peu perturbé. En effet, la muselière ne renvoie pas un signal très positif et donne l’impression d’être gênante. L’image projetée est celle d’un chien potentiellement dangereux alors qu’il est gentil. Oui mais voilà, certaines circonstances l’exigent : il est glouton et met sa vie en danger à chaque sortie, les chiens de catégorie (type Staff par ex), les transports en communs parfois, la visite chez le véto car on sait qu’il y a un fort désagrément possible donc une réaction. Encore une fois l’idée est l’anticipation : si vous vous trouvez dans l’une des situations données, il va falloir travailler l’acceptation (protocole d’habituation), la choisir avec soin (sites très spécialisés et groupe d’entraide FB), et enfin l’utiliser. Consultez également la page sur les soins coopératifs.

Le bon sens nous dit à l’oreille que travailler sur du vivant et jouer un challenge en 1 semaine (ou même en 1 mois) ne peut pas fonctionner (parfois ça marche, une chance). Si vous avez déjà eu des séances avec un éducateur, vous savez que l’observation du professionnel, sa lecture de votre chien sont des éléments pivots dans la mise en place d’un programme. En effet, le chien agit et réagit en fonction de ses émotions, son ressenti, et s’exprime de la manière dont il sait le faire (excitation, apathie, aboiement, sauts, etc..). Renforcer un comportement indésirable peut être très rapide, l’absence de conseils personnalisés adaptés au contexte peut être inefficace au mieux, néfaste au pire. Vous n’êtes pas formés à lire les signes que le chien envoie même si vous le connaissez mieux que l’éducateur. Alors comment réussir à corriger un problème de comportement via des tutos ? Est ce sérieux à votre avis ?

C’est normal pour (presque) tout le monde. Avoir un chien est déjà une part importante du budget familial, et dans ce cas, on découvre que probablement on va devoir rajouter une certaine somme pendant quelque temps. Songez que si vous êtes en train de lire ces lignes, c’est que vous avez un réel besoin, que faire appel à un éducateur canin va vous aider dans une situation qui vous préoccupe ou simplement pour faciliter le quotidien.

Cette dépense est un véritable investissement pour les années à venir qui va vous faire économiser :

• le remplacement du canapé, des chaussures, des plinthes…
• le dédommagement des personnes sur lesquelles votre chien a sauté (pressing, pantalon…)
• le parcours mordeur, les amendes, et le risque d’euthanasie, médicaments divers (même si c’est parfois indispensable en complément)
• les conflits, le stress, les relations détériorées avec vos voisins, cousins, famille…….

Vous allez faire appel à un professionnel qui s’est formé, et continue de le faire, qui va passer du temps avec vous mais aussi entre les séances à chercher, réfléchir aux meilleures solutions à vous apporter et qui a évalué la valeur de cette collaboration au plus juste.

Facilités de paiement possibles.